Exit moquettes et autres stratifiés plastiques, poser du parquet en bois sous toutes ses formes est résolument à la mode. Attention cependant, poser un parquet soi-même peut s’avérer complexe. Suivez nos conseils pour ne pas être pris au dépourvu.
Durabilité, écologie, beauté et confort, le parquet en bois coche pratiquement toutes les cases. Ce revêtement de sol est d’ailleurs plébiscité aussi bien dans l’ancien que dans le contemporain.
Évaluez bien cependant les difficultés techniques d’une pose de parquet, surtout si vous décidez de vous lancer dans l’aventure vous-même. Il n’est pas si simple d’obtenir un résultat durable surtout si vous voulez installer un parquet à l’ancienne en bois massif.
De manière générale, il existe 3 types de parquet à installer chez vous, un parquet flottant, un parquet massif et un parquet encollé.
Pour créer une pièce harmonieuse, le choix d’un parquet se fait selon la couleur et le design est également important. En effet, tout dépend de la finition souhaitée. Vous pouvez aussi vous raccorder aux plinthes afin d’avoir une esthétique cohérente.
Astuce : Le sens du parquet se fait selon les différentes sources de lumière de votre pièce (fenêtres, luminaires, …). Il faut également repérer les lignes de fuite afin de donner un aspect épuré à votre pièce.
Poser du parquet flottant
Le parquet flottant ou pose flottante est définit comme le fait de poser les lames sur des matières existantes sans clouage ou collage.
Choisir la pose d’un parquet flottant est la solution la plus simple à réaliser. De plus, ses prix sont plus qu’abordables. Elle est envisageable aussi bien en rénovation qu’en construction et peut être mis en œuvre sans l’aide d’un professionnel. Vous devrez néanmoins faire attention à la mise à niveau et bonnes mesures de chaque côté de l’ensemble du sol. Ainsi qu’à la pose des sous-couches et l’ajustement esthétique de la pose du plancher.
Bien souvent, il faudra prévoir un ré-agréage du sol pour obtenir une surface vraiment plane. Ne soyez pas désinvolte sur cette phase. À long terme, c’est la stabilité globale de votre plancher qui est en jeu. Pour permettre une dilatation ultérieure du parquet et s’assurer un bon maintien du jeu, il faut insérer des cales de dilatation entre le parquet et le mur.
De même, les sous-couches d’isolation thermique et phonique sont des éléments à ne pas délaisser. Une simple accumulation d’humidité dans une pièce et c’est l’ensemble du projet qui est mis à mal. Et à quoi bon avoir un beau parquet si chaque pas résonne chez votre voisin !
En dalle ou en latte clipsable, le parquet flottant reste une solution facile à installer dès la première pose et facilement adaptable à tous les environnements.
Poser du parquet en bois massif
Le bois massif représente le parquet par excellence. De belles lames longues et épaisses aux rainures harmonieuses, des essences nobles caractéristiques, c’est le parquet tel qu’on l’imagine. Ces qualités en termes de durabilité et d’aspect doivent pourtant être nuancées. La pose de ce type de parquet est en effet nettement plus technique que pour du paquet flottant. Il faudra ainsi préparer un support sous forme de lambourdes perpendiculaires au sol. Chaque lame de bois est ensuite cloutée sur le tasseau après avoir été imbriquées les unes aux autres sur les rangées suivantes.
Comme pour les parquets flottants, il faudra prendre soin aux sous-couches d’isolation phonique et thermique. Le vide entre la dalle et le parquet ne sera pas suffisant pour amortir les nuisances ni éviter les déformations en cas de trop forte humidité.
Contrairement au parquet flottant, vous ne pourrez pas remplacer une seule dalle ou lame en cas de défaut mais c’est l’ensemble de la longueur qu’il faudra revoir. Un point à ne pas négliger car les lambourdes vous lâcheront les unes après les autres avec à la clé de nombreuses rénovations partielles à prévoir. Alors attention à la coupe !
Et le parquet encollé ?
Dernière technique envisageable, le parquet encollé est une sorte d’entre-deux. Il est ancré au sol grâce à la colle mais ne nécessite pas autant de technicité qu’un parquet en bois massif. Les lames clipsables sont faciles à mettre en place et à ajuster. La préparation du sol et de l’encollage reste cependant à maitriser avec soin. Comme pour le flottant et le massif, le parquet encollé requiert une surface de pose parfaitement plane. Dans tous les cas, niveau à bulle, règle de maçon et fil de repère seront nécessaires.
Pour le parquet encollé, la colle est « griffée » de manière régulière au sol pour assurer une adhérence uniforme. Sans cela, les lames ne seront pas posées de manière assez régulière et le parquet ne sera pas droit ni homogène.
Une fois bien posée de chaque coté, le parquet sera plus durable qu’un parquet flottant et moins sujet aux déformations liés aux mouvements globaux de l’édifice.